Aloha Ollie Turner – Scénario en anglais

Oliver Turner, Américain, la quarantaine, vit à New York depuis peu.

Il a élevé seul, son fils adoptif. Et maintenant que Dimitri vit sa propre vie, Oliver tient à profiter du fait qu’il se retrouve au chômage, pour se consacrer à son rêve de toujours : devenir cinéaste.

Fauché, il habite en colocation avec une jeune femme un peu névrosée, qui lui mène la vie dure, sous prétexte qu’il passe trop de temps dans sa chambre, à écrire, au lieu de s’occuper d’elle. Une dispute éclate et Yolanda signifie son congé à Oliver.

Gina, la tante d’Oliver, est à la tête d’un empire commercial. Elle n’a que dédain pour ce neveu, qu’elle prend pour un doux rêveur. Son grand amour à elle, c’est  Chichi, son chihuahua.

Deux jours après la fameuse dispute entre Yolanda et Oliver, celui-ci reçoit un coup de fil de sa tante, lui ordonnant de la rejoindre pour déjeuner. En effet, puisque son neveu, selon elle, est disponible, elle le somme de faire sa valise, direction Hawaii (justement la destination dont il rêvait).

Et l’on comprend le raisonnement de Gina : le psy de son toutou estime que Chichi souffre de stress et il conseille à Gina de l’emmener à Hawaii afin qu’il puisse décompresser. Gina a donc réservé une suite luxueuse pour elle et son chéribibi.

Mais voila que le Docteur Beinstein, Dieu Suprême de la lipo, ne peut lui offrir une séance à si court terme. Et pas question que Gina parte à la plage avec son excès de cellulite comme bagage accompagné. Par ailleurs, pas question non plus de confier cette satanée cellulite à des mains moins expertes que celles de Beinstein.

Et c’est là que jaillit du cerveau hyperactif de Gina, l’idée d’envoyer son neveu à Hawaii à sa place.

Lorsqu’ Oliver débarque à l’aéroport de Hanalei, un tantinet gêné de s’exhiber avec un spécimen canin qui pourrait laisser planer un doute quant à la virilité du maître présumé de la bestiole, il n’est pas au bout de ses surprises : voila que trois hula girls s’approchent de lui en dansant, pendant que les haut-parleurs diffusent, non pas un message enjoignant les passagers à se méfier des terroristes, mais un air Hawaiien langoureux et des voix de sirènes chantonnant : « Aloha Ollie Turner, Aloha Chichi ». Eh oui, vous avez deviné juste : la Tante Gina a un sens de l’humour un peu dingue (et du fric à revendre!).

Les trois danseuses – dont l’une, Julie-Anne, est blonde et française – terminent la cérémonie de bienvenue, en passant au cou d’Oliver, un lei, ainsi qu’un mini lei autour du cou de Chichi.

Entre Julie-Anne et Oliver, ce n’est pas tellement le coup de foudre, qu’une rencontre entre deux âmes sœurs qui découvrent, avec délice, qu’elles partagent les mêmes passions, les mêmes valeurs, le même anticonformisme.

Tout comme Oliver, Julie-Anne (trentenaire) est à un tournant de sa vie. Avec un ami plus jeune qu’elle, Karim, elle s’apprête à ouvrir un resto–café théâtre, bio végétalien.

Divorcée, elle a une fille de treize ans, Olivia, qui lui sert de guru ; un guru au sens de l’humour acerbe, certes, mais avec une vision du monde et de la vie, digne des plus grands Sages.

Juste avant la soirée d’ouverture du resto, Christian, l’ex mari de Julie-Anne et père d’Olivia débarque, croyant leur faire une bonne surprise.  Comme il est grand comédien, avec Karim, il improvise quelques sketches, pour animer la fête et tout se termine dans la joie et la bonne humeur, avec une ode à la fraternité entre les peuples. (La vedette musicale du spectacle est un chanteur africain).

Christian qui, d’acteur est devenu réalisateur, est enthousiasmé par le scénario qu’a pondu Oliver (Titre français : « Eh, les Gars ! Dans une vie antérieure on a tous été des nanas au moins une fois »).

Le rêve d’Oliver devient donc réalité et le but de ce film qui est largement autobiographique est d’encourager les spectateurs à croire en leurs rêves les plus chers à leur âme.